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REVUE DE PSYCHIATRIE

Utilité de la métapyrone dans les dépressions

jeudi 6 janvier 2005.

La métapyrone, une molécule inihibant la production de stéroides endogènes, notamment de cortisol, pourrait induire selon l’étude allemande de H. Jahn, une augmentation de l’efficacité des antidépresseurs.
Les auteurs ont considéré un pool de 63 patients hospitalisés pour une dépression majeure selon le DSM IV et ont distribué de manière randomisée de la métapyrone ou du placebo pendant 3 semaines en sus de l’antidépresseur sérotoninergique type nefadozone ou fluvoxamine.
On a du constater après 3 semaines, que le groupe sous métapyrone avait obtenu de manière significativement plus importante que l’autre groupe, plus de 30% de réduction dans les scores de dépression à la Hamilton Rating Scale for Depression. Après arrêt de la métapyrone et du placebo, les résultats continuaient d’être encourageants au sein du groupe anciennement traité par métapyrone, puisque les taux de réponses thérapeutiques étaient plus importants que dans le groupe placebo, atteignant au total plus de 50 % de réduction dans les scores de dépression. Il apparaît aussi que la réponse était plus précoce dans le groupe métapyrone. Les seuls inconvénients de cette molécule, semblent avoir été un plus fort taux de nausées et de céphalées.
Il ne semble pas toutefois malgré ces résultats encourageants que cela conduise a généraliser ce type de traitement mais il est souhaitable que les sous groupes de patients susceptibles d’en bénéficier soient identifiés et dans ce cas puissent y avoir recours.

Hubert Denis
Jahn H et al. Arch Gen Psychiatry 2004 ;61:1235-44



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