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Schizophrénie Diététique
Une particule non identifiée dans le LCR Dépression féminine et surpoids

Schizophrénie
Une particule non identifiée dans le LCR

Selon une étude publiée ce mois dans le journal international Neuroscience Letters, par une équipe de chercheurs suédois de l'Institut Karolinska, un nouveau marqueur de la schizophrénie pourrait avoir été découvert. L'identité de la particule retrouvée dans le LCR de patients scandinaves n'a pas été encore établie. La recherche ne permet pas de faire des généralisations, de savoir, par exemple, si ce marqueur peut être retrouvé dans d'autres types de population en Europe et ailleurs. Mais selon le Dr L. Wetterberg, la présence de la particule dans le LCR de 20 patients schizophrènes sur 22, contre 2 sur 38 sujets témoins, tendrait à corréler la présence de la particule à la schizophrénie. Reste à savoir si ce marqueur est directement liée à l'apparition de la pathologie ou à ses conséquences.

Antonio Delmas 23 août 2002
source AFP


Diététique
Dépression féminine et surpoids

Dépression féminine et surpoids - PsythèreSelon l'Observatoire des habitudes alimentaires et du poids, les femmes dépressives auraient tendance à grossir alors que les femmes grandes lectrices seraient moins sujettes à l'obésité. En France, l'obésité affecte une personne sur dix, taux relativement bas par rapport à la moyenne de la population mondiale (une personne sur six) mais son incidence est croissante depuis 1997. La région du Pas-de-Calais étant la plus affectée par la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires, l'étude coordonnée par le Dr Jean-Michel Borys depuis dix ans a concerné 6 666 habitants de deux communes du Pas-de-Calais (Fleurbaix et Laventie). Il apparaît que la dépression est responsable de surpoids chez les femmes mais pas chez les hommes, qui étant davantage dépendants du tabac courent à ce titre moins de risque. Il est manifeste également que près de 25 % des femmes atteintes de surpoids sont déprimées contre 14 % des femmes au poids adapté. Cet écart n'apparaît pas chez les hommes. Les femmes atteintes d'obésité seraient, selon l'équipe de JM Borys, d'un niveau socio-culturel plus bas, et les femmes peu adeptes de la lecture seraient plus à même de développer une obésité. L'obésité dans certaines familles seraient lié à une partie du gène de l'insuline, qui stimulerait davantage chez certaines personnes le transport de glucose dans le muscle et le tissu adipeux. Les résultats de cette recherche ont été présentés au dernier congrès mondial sur l'obésité de Sao-Paulo (Brésil) en aôut 2002.

Antonio Delmas 29 août 2002
source AFP
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