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TOC Antipsychotiques
Dépression et qualité de vie Prise de poids

TOC
Dépression et qualité de vie

L’étude menée par M. Masellis et al., de Toronto, a cherché à évaluer les impacts différentiels des obsessions, des compulsions et de la comorbidité dépressive, sur la qualité de vie des individus avec trouble obsessionnel compulsif (TOC).
Quarante-trois personnes ayant un diagnostic de TOC selon les critères DSM-IV et montrant des obsessions et des compulsions cliniquement significatives ont mesuré leur qualité de vie, la sévérité de leurs symptomes obsessifs-compulsifs et celle de la dépression. Il ressort que la sévérité des obsessions a été montrée comme significativement prédictive de la qualité de vie du patient, tandis que la sévérité des rituels compulsifs n’a pas montré d’impact sur les mesures de qualité de vie. La sévérité de la dépression comorbide a été le seul medium prédictif important de pauvre qualité de vie, valant pour 54 % de la variabilité. Donc, considérant l’importance des symptomes, les traitements directement centrés sur les obsessions et sur les symptomes dépressifs secondaires dans les TOC sont justifiés. Cependant, la confirmation de ces résultats dans une étude prospective de cohorte est nécessaire, permettant d’affiner les relations causales et temporelles entre les obessions, compulsions et les symptômes dépressifs.

Hubert Denis 04/03
Marselli M, et al. Can J Psychiatry 2003;2:72-7.


Antipsychotiques
Prise de poids

Antipsychotiques et prises de poids - DR - PsythèreLe gain de poids a été associé à l’utilisation de medications antipsychotiques, et les recherches ont pu lier l’obésité avec une diminution de la qualité de vie.
Ce travail, mené par D. B. Allison et al. , a évalué l’impact d’une prise de poids sur les personnes présentant une schizophrénie et qui prennent des traitements antipsychotiques. Le Psychological Well-Being Index, une mesure de la qualité de vie, a été appliqué à des personnes appartenantnt à des associations de santé mentales et souffrant de schizophrénie. Sur 286 participants, 56 % n’ont pas pris de poids pendant les six premiers mois de traitement antipsychotique, 19 % ont gagné de une à dix pounds (une pound = une livre soit 453 g), 12 % plus de onze à vingt pounds (soit plus de 4,5 kgs à 9 kgs) et 14 % plus de 20 pounds (plus de 9 kgs). Quand le genre sexuel et l’utilisation des antipsychotiques ont été contrôlés, le gain de poids a été lié à une plus pauvre qualité de vie et à un bien-être et une vitalité réduits. Les cliniciens devraient considérer l’effet de la prise de poids sur la qualité de vie quand ils prescrivent des antipsychotiques et ils devraient aider les patients à adopter des conduites appropriées pour éviter cette possibilité de prise de poids.

Antonio Delmas 04/03
Allison DB, et al. Psychiatr Serv 2003;4:565-7.

 

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